vendredi 14 janvier 2011

Science dure et Science molle

J'ai réfléchi pendant un certain temps à la différence entre science dure et science molle. Ces expressions décrivant les sciences naturelles («dures») et les sciences humaines («molles»).

Autre qu'un grand axe à l'université laval, j'en suis venu à la conclusion que la différence en est une de référentiel mais avant tout, il convient de faire une parenthèse sur la vérité.

La vérité est la qualité de ce qui est vrai selon wikipédia. Donc ce qui est vrai est conforme avec le réel, est vérifiable. Ce qui fait la véracité d'un objet est donc sa conformité avec le réel, sous tous les angles et temps. Donc, ce qui est vrai se retrouve à être absolu. Le Droit est absolu parce qu'il s'appuie sur la Loi. L'atome existe parce qu'il est expliqué d'une manière assez convaincante par les théories (parfois appelées lois) physiques. Par extrapolation, la Chimie et la Biologie se retrouvent ainsi expliquées.

Restons réductionnistes pour un instant.

Le vrai, pour être vrai, fait appel au réel donc à un système référentiel. L'atome est vrai parce que son référentiel (le temps, l'espace et l'énergie) est absolu. Jusqu'à démonstration du contraire diront plusieurs mais, à une échelle assez large (du très pointu quantique au très large astrophysique), ce référentiel est valable à un niveau de précision assez faramineux pour la majorité des activités. Donc, d'une manière générale, les science naturelles sont absolues (une fois le caractère vrai démontré) par l'absolu du référentiel, lui-même vrai.

Ce n'est malheureusement pas la même chose pour ce qui est des sciences humaines.

Et c'est à la question du référentiel que les sciences naturelles perdent de leur absolutisme. Il faut tenir compte d'un fait : le vrai peut-être absolu mais cette relation n'est pas réversible. Soit que l'absolu n'est pas vrai. C'est là que les acteurs se méprennent sur la vérité de l'objet.

Le référentiel, les axes du graphe, est en constante mutation dans les sciences humaines. La complexité est inimaginable parce que le référentiel varie dans le temps, l'espace et l'énergie, ce qui n'est pas le cas des sciences naturelles. Cela entraine donc le préjugé dur/mou ce qui, à mon sens, est malheureusement un manque d'humilité présent dans les 2 domaines. Chez les mou, le référentiel est trop souvent pris comme fixe à l'instar d'un univers. Chez les durs, l'environnement fixe est réconfortant mais, malheureusement, non transférable.

Comme quoi il faut faire attention à ce qui est absolu.

mercredi 17 novembre 2010

Début d'impertinences...

Après avoir «spammé», pour ainsi dire, les murs de mes amis facebook. Ainsi je ne trollerai plus et ne sera plus trollé et que ceux qui s'y intéressent pourront et viendront le lire. Donc, je rend publique ce blog qui était destiné à l'origine à être un journal quasi-intime sur le web, caché dans un arrière coin du web.

Le but n'est pas nécessairement sérieux mais tout de même pensé et rationnel au possible. Susciter le débat n'en est que plus intéressant pour ma part. J'espère vous donner à penser afin que vous m'alimentiez en retour.

C'est donc un début d'impertinences puisque pour être pertinent, il faut que l'objet présente un attrait que l'on appelle pertinence. Il y a donc un cheminement hiérarchique puisque l'on passe de d'impertinent à pertinent.

Ceci est un endroit où mettre mes idées, ailleurs que dans ma tête.